Séismes

Les séismes, tous concernés

La tectonique des plaques, mise en lumière au début du 20ème siècle par Alfred Wegener, est à l’origine de l’organisation des continents telle que nous la connaissons actuellement. Au cours de l’histoire de la terre, ces plaques tectoniques ont dérivé, se sont entrechoquées pour générer les grandes chaines de montagnes. Soixante-dix millions d’années avant l’ère humaine, la plaque continentale Africaine rentrait en collision avec la plaque continentale Européenne, donnant naissance aux Alpes.

 

Origine du séisme

Les mouvements lents et perpétuels de la croute terrestre sont à l’origine des séismes. A l’interface des plaques tectoniques (océaniques ou continentales), des pressions colossales sont exercées par les plaques en mouvement, si bien que quand cette pression devient trop forte, c’est la rupture. Le point de rupture dans la croute terrestre est appelé foyer ou hypocentre, depuis lequel les ondes sismiques se dispersent de façon concentrique. A la surface de la croute terrestre, l’épicentre du séisme est le point où l’énergie ressentie est la plus intense. L’épicentre est donc à la verticale du foyer, où la distance  est la plus courte depuis le foyer et les ondes sismiques ne sont que très peu dissipées.

Il existe deux échelles principales pour mesurer un séisme, soit l’intensité par l’échelle ouverte de Richter, soit l’échelle de Mercalli pour quantifier les dégâts et qui comprends 12 degrés. L’échelle ouverte de Richter reste cependant la plus utilisée et elle donne la magnitude : il s’agit du logarithme du déplacement horizontal en millimètre au niveau de l’épicentre.  Ainsi, l’augmentation d’un degré de magnitude sur l’échelle de Richter correspond à une amplitude de déplacement 10 fois plus importante et une énergie dégagée 30 fois plus importante.

Les séismes dans les Hautes-Alpes

Les Hautes-Alpes, et plus globalement la région PACA, font partie des zones les plus sismiques de France, bien que cela reste limité au regard des grandes zones sismiques du monde.

Toutefois, ce phénomène naturel n’est pas à négliger puisque les constructions humaines ne prennent que rarement en compte ce genre de problématique. Ainsi, un séisme de magnitude 4 aura très peu d’effet sur les constructions dans un pays comme le Japon alors que les conséquences seront déjà beaucoup plus dommageables dans les régions alpines françaises. Le danger de ce phénomène n’est pas le séisme lui-même, mais ses conséquences sur les effondrements des constructions humaines.

En près de 1 000 ans de mémoire, 38 épicentres sont localisés dans le département des Hautes-Alpes. Les évènements les plus importants ont été ressentis dans le secteur de la Haute Durance, à l’amont de Serre-Ponçon. Il existe sur la totalité du territoire un réseau de surveillance sismique qui enregistre et informe les populations des évènements.

Comme le montre cette carte, une grande moitié des communes du département est située dans le niveau de sismicité moyenne. Cette valeur diminue de l’Est vers l’Ouest du département. A noter qu’il n’existe pas de zone de sismicité forte en France métropolitaine, les Hautes-Alpes font ainsi partie des zones les plus exposées en métropole.

 

Pour en savoir plus

Liens web :

› Dossier d’information sur Prim.net

Dossier Départemental sur les Risques Majeurs des Hautes Alpes concernant le séisme

 Dossier d’information sur le site du memento du maire

 Ressource :

Accès au dossier d’information